Les amphibiens, élément essentiel des milieux humides

Etymologie

On trouve l’origine du mot “amphibien” dans le grec ancien : amphi (deux) et bios (vie). Un nom adapté à ces espèces qui peuvent vivre aussi bien sur terre que dans l’eau. Ce nom peut aussi faire référence à son cycle de vie : les amphibiens naissent d’œufs pondus dans l’eau où ils grandissent sous forme de larves. À l’âge adulte, ils sortent de l’eau pour vivre sur la terre ferme.

Sentinelles la qualité des eaux

Si les amphibiens peuvent vivre hors de l’eau, contrairement aux poissons, c’est parce qu’ils possèdent des poumons et ont donc besoin de respirer de l’air. Ils sont également capables de respirer par la peau mais cela les rend très vulnérables à la pollution de l’eau.

C’est pourquoi ils sont très pratiques pour savoir la qualité de l’eau : s’ils sont présents en grand nombre, c’est que l’eau n’est pas polluée.

Attention : une eau non polluée ne veut pas dire qu’elle est potable. A l’inverse, l’absence d’amphibiens ne signifie pas obligatoirement que l’eau est polluée.

Manger… et être mangés

Dans la nature, les amphibiens sont tous des prédateurs et des proies. Des prédateurs car ils se nourrissent de larves, d’insectes et de vers. (Ils sont très utiles pour nettoyer un point d’eau des larves de moustiques qui nous posent tant problème en été.)

Et ce sont des proies car ils sont mangés par : des poissons comme le brochet ou les truites, des oiseaux comme le héron, la cigogne ou la buse, des reptiles comme la couleuvre à collier et des mammifères comme le renard.

Ils sont indispensables pour limiter le nombre de certains insectes et pour nourrir de nombreuses espèces : c’est la chaîne alimentaire.

 

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